Pour renforcer la motivation et les compétences de nos enfants, les clés de la réussite s’appellent : EMPATHIE et BIENVEILLANCE.

En effet, nous avons tous déjà entendu dire la nécessité d’une bonne relation entre apprenant et professeur afin d’obtenir de meilleurs résultats.

C’est ce que tend à démontrer une étude de grande ampleur menée par trois universités finlandaises. De 2006 à 2016, les chercheurs suivent les parcours de plusieurs milliers d’enfants, en se focalisant sur les interactions avec leurs professeurs, ainsi que les coopérations entre parents et enseignants.

Ces relations peuvent-elles expliquer les bons résultats du système scolaire finlandais dans le cadre du programme Pisa de l’OCDE ?

Selon les premiers résultats de l’enquête, l’attitude empathique et chaleureuse de l’enseignant agit favorablement sur la motivation et les compétences des enfants, aussi bien en lecture, écriture ou mathématique. À l’inverse, un faible soutien émotionnel provoque des comportements passifs et d’évitement.

Au final, l’interaction entre l’enseignant et l’élève influe davantage sur les résultats scolaires que les outils pédagogiques ou la taille des classes.

Pourquoi ? Parce qu’elle joue un rôle décisif dans les mécanismes qui conduisent un enfant à avoir confiance en ses capacités et à se fixer des objectifs. Et cette relation compte autant lors des premières années d’école que par la suite, lorsque les compétences attendues se complexifient. Les chercheurs s’étonnent d’ailleurs que ce phénomène demeure peu étudié par les sciences de l’éducation.

 Et c’est exactement ce qu’avait remarqué Maria MONTESSORI dans ses travaux et qu’elle a appelé la posture de l’éducateur.

Dans son livre « Education pour un monde nouveau » elle affirme d’ailleurs :

« En outre, je proteste contre le fait d’être saluée comme le grand éducateur de ce siècle parce que ce que j’ai fait consiste simplement à étudier l’enfant, à prendre et à exprimer ce qu’il m’a donné : c’est cela qui s’appelle la méthode Montessori »

Et c’est à mon sens ce qu’il faut retenir. Peu importe tout le materiel que nous aurons ou non, l’essentiel est notre attitude et nos remarques. Le materiel didactique ne vient qu’en second plan comme une béquille sur laquelle s’appuie et pas l’inverse.

 

En tant que parent-éducateur, efforçons nous d’avoir d’une part, un rôle d’observation et de soutien de l’enfant afin d’augmenter son estime de soi et sa confiance en ses capacités et d’autre part, faire preuve d’humilité en ne voulant pas à tout prix être le détenteur du savoir absolu et ainsi entraver son cheminement dans la recherche du résultat. Je vous l’accorde, il s’agit vraiment de se ré-éduquer soi-même pour pouvoir éduquer nos enfants à la lumière des dernières avancées scientifiques.

 

Nous n’avons plus d’excuses ; maintenant nous savons comment fonctionne le cerveau de l’enfant. Qu’est ce qui le stimule et qu’est ce qui, au contraire, entrave les apprentissages. Il ne nous reste plus qu’à agir en conséquence.

Source : UEF et scienceshumaines.com