Ton entourage n’adhère pas à l’éducation bienveillante 😓 ? 

Arrête d’essayer de les convaincre !!

 

Aujourd’hui, je vais te révéler pourquoi essayer de convaincre est une mauvaise idée

et te partager 3 principes simples pour être plus persuasive sans jamais essayer de convaincre.

 

Lorsqu’on veut convaincre quelqu’un du bien fondé de l’éducation bienveillante, on entre en opposition frontale avec notre interlocuteur.

On commence par dire ce qui ne nous plaît pas dans “l’autre” façon de faire, 

Ce avec quoi nous ne sommes pas d’accord…

 

Et ensuite on continue en donnant tout un tas d’arguments censés montrer, de façon irréfutable, qu’on a raison !

Nous sommes convaincues que c’est la bonne façon de faire puisqu’on veut montrer à l’autre à quel point il se trompe, 

et à quel point notre point de vue est une question de bon sens !!! 😱

 

Ca nous semble évident qu’il a tort,

Ça nous semble évident que nous devrions réussir à le convaincre par A + B… 

 

Le problème avec cette méthode c’est que plus  tu vas essayer de convaincre ton interlocuteur, plus il va se braquer.

Il finit par camper encore plus sur ses positions

 

De ton côté tu es de plus en plus irritée et peut-être de plus en plus agressive dans ta façon de communiquer… 

 

Au final ton interlocuteur se donne même pour mission de détruire chacun de tes arguments. 

 

Ok ! Alors comment faire ?

 

Je vais te partager 3 techniques simples pour être plus persuasive sans jamais essayer de convaincre.

 

1/ L’approche OSBD tiré de la Communication Non Violente

Il s’agit de communiquer, nos opinions, besoins, point de vue ou demande en suivant un schéma de communication.

Autrement dit, lorsque tu veux exprimer quelque chose qui te tient à coeur à quelqu’un tu le feras de la façon suivante :

 

O pour Observation : il s’agit de faire un constat, une observation neutre de la situation

Dans notre cas ça pourrait ressembler à ça :

“J’ai remarqué que les principes de l’éducation positive ne sont pas facile à accepter pour toi et je peux comprendre.” ou “ne sont pas facile à mettre en place pour toi et c’est normal”.

 

S de sentiment : Ici il s’agira de partager à coeur ouvert  les sentiments qui te traverse par rapport à la situation. Attention cependant à ne jamais formuler de reproche. Une bonne technique pour cela, ne pas utiliser le “tu” :

Exemple : “L’éducation bienveillante me tient énormément à coeur et je souhaiterais vraiment pouvoir la mettre en place chez” “Les principes de l’éducation bienveillante me

parlent vraiment beaucoup. Je me sens vraiment frustré de ne pas les utiliser à la maison.”

 

B de besoin : maintenant il faudra exprimer qu’elle besoin se cache derrière le fait de vouloir utiliser une éducation bienveillante.

J’ai besoin de plus de ….

-harmonie

-sérénité

-amour

-coopération

– calme

etc… ça c’est toi qui sait ce que tu recherches à travers cette démarche.

 

Et enfin le D de demande. Il s’agit là de formuler une demande claire et précise. 

“Je ne te demande pas d’être d’accord avec moi si pour le moment c’est compliqué pour toi, mais est-ce que tu pourrais …. 

“ essayer de moins crier” “ne plus punir et à la place on cherche ensemble ce qui pourra corriger au mieux le comportement sans punition”… (à adapter à ta situation)

Tu formules clairement une demande qui représente ce que tu souhaites le plus dans ta situation actuelle.

 

En suivant ce processus de communication, à aucun moment on ne fait de reproche ou on ne critique son interlocuteur ou sa vision des choses. S’il ne se sent pas “agressé”, il n’a pas de raison d’être sur la défensive.

 

2/ Valider les raisons pour lesquelles la personne pense ça et ses motivations.

Par exemple, tu peux dire à ton interlocuteur que tu comprends ses appréhensions avec l’approche de l’éducation bienveillante. 

Que toi aussi, avant de la comprendre vraiment, tu avais peur que se soit trop laxiste et que finalement ça deviennent “des enfants-rois”. 

Tu peux aussi lui dire que si tu étais  à sa place, tu serais sans doute aussi réticente face à quelque chose que tu ne connais pas et qui touche à un sujet aussi important que l’éducation.

L’étape suivante, c’est de le rallier à notre cause :

On va maintenant lui parler du ou  des problèmes que vous ne voulez surtout pas voir apparaître chez vos enfants plus tard .

Exemples : 

“j’ai peur que si comme 80% des gens on ne change rien à notre façon de faire, notre enfant ne trouve que la rébellion à l’adolescence pour exprimer sa frustration.”

“Je crains que si on n’utilise pas d’autres méthodes, la situation ne fasse qu’empirer et que le stress et les cris deviennent vraiment notre lot quotidien.”

“J’aimerais vraiment qu’on essaye une autre approche pour apprendre aux enfants à s’auto-discipliner et non pas à nous craindre.”

 

La différence, c’est qu’au lieu de commencer par dire à l’autre qu’il a tort (et de sous-entendre qu’il est plus bête que nous)…

On commence par lui dire qu’il a raison.

Que ses pensées sont légitimes…

Que l’on penserait sûrement la même chose si on était à sa place…

Qu’on est avec lui, et pas contre lui…

Et qu’on a besoin de lui pour réussir ensemble.

3/ L’effet miroir

Ne sous-estime pas l’effet des neurones-miroirs. 

L’éducation par l’exemple fonctionne aussi bien avec les enfants qu’avec les adultes. Si tu appliques l’éducation bienveillante, tes réussites parleront pour toi.

Même une personne totalement récalcitrante ne pourra pas nier les effets bénéfiques de l’éducation bienveillante sur tes enfants, sur l’ambiance générale de la maison, sur le gain d’autonomie des enfants, etc… 

En d’autre terme, pratique-la du mieux que tu peux, sans te mettre la pression et sans l’imposer à personne et tes résultats positifs auront un impact sur ton entourage.

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