Enfants épanouis et confiants :

3 principes incontournables

En tant que parent, l’une de nos aspirations les plus profondes est que nos enfants grandissent épanouis et confiants.

Bien dans leurs baskets et respectueux envers eux-même et envers les autres.

Et c’est en tant que maman mais également formatrice en Éducation et Pédagogie Positive que j’aimerais partager avec toi :

Avoir des enfants épanouis et confiants.

 

1. AUGMENTER SA CONFIANCE EN SOI

Partout on parle de confiance en soi, avec un business très lucratif qui se développe autour du coaching d’adultes qui manquent de confiance en soi et qui se retrouvent à l’aube de leurs 40 ans à se demander qui ils sont, ce qu’ils aiment, est-ce qu’ils ne sont pas passer à côté de leur vie, etc…

L’idée ici, c’est justement d’éviter ça à nos enfants !

Comment ? En étant leur coach personnel dès le plus jeune âge 🙂

Et la première chose que fait un coach c’est d’encourager.

 

Nous devons être le soutien de nos enfants, la béquille sur laquelle ils s’appuient lorsqu’ils ont l’impression de tomber.

 

Le socle sur lequel ils peuvent se reposer lorsqu’ils ont besoin de temps.

Mais je parle bien d’un encouragement efficace !

Et pour être efficace, nous devons encourager :

  • leurs actions plutôt que leurs réussites
  • leurs efforts plutôt que leurs résultats
  • leur travail plutôt que leurs notes

 

Par exemple, il y a une différence entre :

“Excellent, je suis fière de toi, tu as eu une bonne note !”

et

“waouh, tu dois être hyper fier, après tout le travail que tu as fourni, tu en vois le résultat !”

 

Et c’est comme ça qu’on leur donnera le goût de l’effort et l’envie d’aller toujours un peu plus loin la fois suivante.

Faire un petit pas de plus à chaque fois.

 

Ensuite, un autre point essentiel qui peut littéralement détruire la confiance en soi de l’enfant est :

Le fait de comparer les enfants (dans une fratrie ou avec ses copains, cousins, voisins, etc..)  🙁 !!!

Vraiment je vous mets en garde contre ce fléau, car oui, c’est un fléau, un poison qui

  • détruit peu à peu la confiance en soi de l’enfant
  • augmente significativement les rivalités et rancœurs dans la fratrie

Et c’est logique !

Comment ne pas en vouloir à celui qui a toutes les faveurs des parents ?

Comment ne pas le détester lorsqu’à chaque fois que vous faites quelque chose, on vous compare systématiquement à lui ?

(Si vous voulez rentrer plus en détails sur ce sujet, vous pouvez aller jeter un œil sur ma vidéo YouTube et vous abonner)

Donc en plus de faire des dégâts sur la confiance en soi, cela alimente les rivalités donc vraiment à ÉVITER à tout prix.

2. L’ACCOMPAGNER AVEC DES TECHNIQUES EFFICACES

Ensuite, un autre point qui donne des sueurs froides aux parents et du fils à retorde aux enfants est : l’apprentissage scolaire.

Et le moins qu’on puisse dire c’est que le système scolaire n’offre pas beaucoup d’alternatives aux façons très classiques et académiques d’apprendre.

Le but va être donc d’utiliser les principes des pédagogies positives pour remettre de la joie dans les apprentissages en utilisant des méthodes : actives et ludiques.

Pour les petits, prenons l’exemple de l’apprentissage de la lecture.

En école maternelle, l’apprentissage de la lecture n’est pas au programme et les effectifs bien trop nombreux pour pouvoir envisager un suivi individualisé.

Au mieux, que dis-je… Au pire ! On va lui apprendre le nom des lettres de l’alphabet en comptine…

Oui oui, la même que toi il y a 20 ou 30 ans… A B C D E F G… (oups désolée de t’avoir mis l’air en tête ^^)

Hum… que celui qui a appris à lire avec le nom des lettres lève la main… Personne ? Ouf, pas d’OVNI parmi nous ^^

Non, mais plus sérieusement, comme Maria Montessori l’a très bien expliqué, et ceci a été confirmé par les neurosciences actuelles, l’intérêt pour la lecture chez les enfants se manifeste durant ce que l’on appelle une période sensible, et ceci AVANT l’âge de 6 ans.

Hors c’est justement l’âge auquel on commence à apprendre aux enfants à lire !!!

Donc l’idéal est de détecter la période sensible des enfants et de savoir y répondre à la maison avec de petits jeux très courts et surtout ludiques.

L’idée n’est pas d’en faire des singes-savants mais plutôt éviter les conséquences dramatiques sur la scolarité de nos enfants. Car près de 20% des élèves atteignent le collège sans savoir lire correctement.

Le problème est que leur cerveau assimile ensuite les apprentissages à quelque chose de désagréable et l’enfant se braque juste à l’idée de devoir faire ses devoirs ou aller à l’école.

On peut aussi soutenir les plus grands en les aidant à détecter leur profil d’apprentissage, déterminer leur “intelligence” dominante à l’aide du concept des intelligences multiples d’Edward GARDNER

Ou encore par des techniques de mémorisation bien plus efficaces que le classique “par cœur”. Je pense notamment au mindmapping qui est une technique ultra efficace.

Vous l’aurez donc compris, plus nous offrirons à notre enfant des techniques d’apprentissage qu’il pourra utiliser dans son quotidien d’écolier, plus cela l’aidera à prendre confiance en lui et en ses capacités.

3. LE LAISSER SE TROMPER

Le dernier point qu’il me semblait important d’aborder est le fait de faire des erreurs.

Souvent nous voyons l’erreur comme un échec alors que l’erreur est un formidable vecteur d’amélioration.

Il n’y a qu’à voir les plus grandes découvertes scientifiques qui se sont faites par essai-erreur.

De plus, l’erreur est formatrice; on ne peut pas éviter toutes les embûches à nos enfants donc le mieux est encore de leur apprendre à réparer, se corriger, se relever.

Ainsi en devenant adulte ils sauront comment surmonter les embûches et épreuves que la vie leur réserve.

 

D’ailleurs comme le disait ce cher Socrate :

“La chute n’est pas un échec, l’échec c’est de rester là où on est tombé”

 

Donc si nous voulons élever des enfants épanouis et confiants qui seront sûrs de leur valeur à l’âge adulte tout en étant respectueux des personnes et du monde qui les entoure, n’oublions pas ces principes.

Essayons de les appliquer dès aujourd’hui si ce n’est pas déjà le cas.

Nous verrons sans doute nos enfants s’ouvrir comme une fleur en manque d’eau que l’on arrose à nouveau.

Et surtout n’oubliez jamais le mot d’ordre dans tout ça l’Amour !

 

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